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Maroc le sud et Sahara Occidental

De Rabat nous nous dirigeons tranquillement par les plaines vers Marrakech. Sur la route un accueil toujours aussi exceptionnel nous attend et si le paysage n’a rien de spécial, nous apprécions ces journées à leur juste valeur.

Marrakech est une belle ville, avec un souk impressionnant : c’est un gigantesque labyrinthe ou l’on perd complètement son orientation en quelques minutes de marche ! Autre chose impressionnante : le nombre de gens malhonnêtes. Cela nous fera dire que Marrakech, ce n’est pas vraiment le Maroc, ce pays ou les gens nous ont toujours cherché à nous aidé et non à nous entubé. Malgré tout, nous y avons aussi rencontré des gens très sympathiques et honnêtes, il faut faire le tri tout simplement.

Marrakech marque pour nous un tournant. Tout d’abord au niveau des paysages : nous traversons les montagnes de l’Atlas puis de l’Anti-Atlas, 2 massifs extrêmement beaux. Toni ayant attrapé une vilaine grippe, nous resterons d’ailleurs 10 jours à Tafraoute dans l’Anti-Atlas. Pendant que Toni se repose, j’écume les sentiers de ce massif dont je suis tombé littéralement amoureux.

Mais c’est également l’accueil qui change. S’il reste bon, il n’est pas aussi facile qu’au nord. A cela nous voyons 2 raisons. Si il n’y a quasiment aucune circulation sur les routes que nous empruntons, un véhicule sur 2 appartient à un touriste européen, notre présence ici crée donc moins « l’évènement » qu’au nord, ou nous n’avons croisé presque aucun autre touriste. Mais c’est surtout une pratique de l’islam plus stricte qui crée certaines barrières. Pour ces gens très croyants, il est compliqué pour les hommes d’être en présence de Toni de même que je ne suis pas sensé voir les femmes. Par conséquent les soirées ou nous avons mangé en famille et dormi chez l’habitant ont été moins nombreuses qu’au nord et la tente que nous n’avions pas pratiquement pas déballé au Maroc a repris du service.

Plus nous allons au sud et plus le paysage devient aride. Au grand malheur des paysans, il n’a pas plu depuis plusieurs mois, et par conséquent, tout leur travail de laboure et leurs semences sont perdu.
C’est triste quand on pense aux journées passées à labourer ces parcelles exigües et caillouteuses. Les troupeaux sont maigrissimes et les oueds sont tous à sec. Si ce « soleil éternel » fait nos affaires, nous aurions aimé voir quelques belles journées de pluie pour récompenser tous ces efforts.

De l’Anti-Atlas nous gagnons la côte atlantique, souvent très belle puis pénétrons dans le Sahara Occidental : la mer à droite, les dunes à gauche, des buissons d’épines et des dromadaires. Curieusement c’est le seul endroit où nous aurons vu des oueds avec de l’eau, peuplé par des colonies de flamands roses. Les distances entre les villes grandissent, l’agriculture disparait totalement, seul un peu de pastoralisme subsiste, on ne sait comment.

Avant Laayoune une tempête de sable nous surprend. Nous roulons 100km avec ce vent violent dans le dos. Moments hallucinants ou nous roulons à 35 km/h dans un silence total sur un tapis de sable qui plane sur la route. Mais il suffit que nous devions freiner pour que ce même vent remplisse nos oreilles de sa voie roque et nos poumons de sable. Nous faisons les 20 derniers kilomètres pour gagner Laayoune avec le vent de coté puis de face, et, comme on dit dans le jargon, ca calme bien !
Ces derniers kilomètres dantesques seront les derniers de notre voyage, mais en arrivant à Laayoune nous ne le savons pas encore.

Pour connaître les raisons de notre brusque renoncement, lisez le récit qui suit celui-ci.



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